Pouvez-vous nous décrire la genèse du projet sur lequel vous travaillez actuellement ?

Le projet est né d’une idée co-construite entre le métier et l’IT d’offrir aux sales et aux traders un nouvel outil de pre-trade permettant de digitaliser une négociation. Aujourd’hui, une partie du trading sur les dérivés de taux non linaires est effectuée à la voix et les contrôles sont faits via de très multiples écrans.

Par ailleurs, la capacité à servir au mieux le client est capital dans le maintien et l’expansion de notre franchise produit. Avec la réglementation MiFID II, nous avons aussi une obligation de transparence pre-trade par rapport aux prix que nous annonçons à nos clients. Nous devons donc disposer d’un outil permettant d’avoir un meilleur « time to market » pour répondre à nos clients et une piste d’audit pour répondre aux demandes des régulateurs.

Pour lancer l’implémentation et valider rapidement la faisabilité, avec deux autres collaborateurs, nous avons réalisé un MVP (Minimum Viable Product) sur deux mois. Le MVP correspond à une première version de l’application avec un scope minimal de fonctionnalités. Cela permet d’obtenir rapidement les premiers retours des utilisateurs et d’avoir une version livrable en production.

Quels ont été les points forts de cette organisation pour la suite du projet ?

Cette première phase du projet a permis de valider l’architecture de la solution et de construire les briques essentielles pour le lancement de notre nouvelle application pre-trade. L’accent mis dès le démarrage sur la sécurité et l’automatisation des étapes d’intégration continue, de distribution continue et de déploiement continu (pipeline CI/CD) permet de nous concentrer désormais sur l’ajout de valeur métier en ayant un meilleur time to market. Une nouvelle version de l’application peut être livrée en production en un clic et en moins de 3 minutes.

Notre back-end repose sur le développement d’interfaces de programmation applicative (API REST) qui ont pour but de rendre disponible de façon sécurisée des données métier précises. Nous pouvons ainsi construire, à moindre coût de développement, des variantes de l’application répondant aux spécificités de chaque population d’utilisateurs en leur présentant les données qui sont pertinentes pour leur activité. C’est un peu comme jouer au Lego©.

Attentif  . Transparence  . L’entre-aide . 

Pouvez-vous nous décrire une journée type ?

L’avantage de nos métiers et de notre secteur d’activité, c’est que nous n’avons pas de journée type. La routine n’existe pas, ce qui rend plus stimulant notre travail au quotidien.

Nous avons une réunion quotidienne avec l’ensemble des membres de notre équipe. C’est un moment important pour identifier les points de blocage, réaffirmer les priorités et arbitrer des sujets si nécessaire face à une nouvelle actualité.

Nous avons un backlog co-construite avec notre product owner qui intègre l’ensemble des demandes de développement de nouvelles fonctionnalités et le suivi de notre dette technique. Nous travaillons en itérations (sprint) de deux semaines qui intègrent des phases de spécifications, de développement, de tests, de démonstrations de l’application aux utilisateurs et de mise en production.

Je suis aussi en charge du suivi budgétaire, du recrutement des nouveaux collaborateurs et de leur accompagnement ainsi que de la stabilité et la qualité de la production.

Faut-il une aptitude particulière pour exercer le métier de responsable d’application ?

Au sein de notre « delivery team », notre objectif est d’être le plus autonome possible sur le périmètre que nous couvrons et de porter notre produit. Une des principales casquettes du responsable d’application est celle de scrum master. Il est le coordinateur au sein de l’équipe. Je ne résous pas directement les problèmes, mais j’essaie d’aider l’équipe dans la recherche et l’identification de solutions.

Une des compétences du scrum master est d’être attentif et à l’écoute des autres pour faciliter le quotidien de chacun. Il doit aussi communiquer et vulgariser au sein de l’équipe les ambitions du projet et la direction. Il est le partenaire du métier en travaillant en transparence avec le product owner sur l’avancement, les difficultés et les solutions mises en œuvre dans les standards du software craftmanship et en respectant les exigences de sécurité informatique.

Pourquoi Crédit Agricole CIB ?

Une des valeurs de Crédit Agricole CIB est de placer l’humain au cœur de notre entreprise. Au cours des différents projets que j’ai menés ou auxquels j’ai participé, la collaboration et l’entre-aide ont toujours été présentes avec mes pairs pour trouver des solutions ensemble.

Crédit Agricole CIB est aussi une entreprise internationale présente sur différents continents, ce qui offre des possibilités de carrière à l’international. J’ai eu l’opportunité de travailler à New York et à Singapour au sein de notre development factory. Nous pouvons aussi être amenés à effectuer des déplacements plus ponctuels. Avant la pandémie, j’ai eu l’occasion de me rendre dans nos locaux à Tokyo et de manière plus fréquente à Londres.

Qu’auriez-vous envie de dire à une personne qui souhaiterait intégrer la direction des systèmes d’information de Crédit Agricole CIB ?

Anne-Laure C. : Les carrières au sein de l’IT, sans être développeur, peuvent se révéler passionnantes. Des qualités d’analyse et de synthèse sont nécessaires. Savoir échanger et travailler en transverse est essentiel. J’ajouterai ceci : si aimer résoudre des problèmes, être curieux, proposer de nouvelles idées sont dans votre ADN, vous trouverez au sein de notre direction l’environnement professionnel pour vous épanouir !

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