Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Christelle Randriamahefa, j’ai 23 ans, et je suis développeuse datavisualisation au sein de l’équipe IT Core du SI Interne CA-GIP. Juste avant, j’ai passé une année en alternance au sein de la même équipe.
Quel est ton parcours et ton projet professionnel ?
Pendant ma scolarité, j’ai toujours eu du mal à m’identifier aux métiers de l’IT et de l’ingénierie en général parce que je m’arrêtais aux clichés auxquels le métier est parfois réduit. Je me suis plutôt concentrée sur les situations qui me plaisaient : mener des analyses, répondre à des questions, etc. Ça a fini par me mener dans une école d’ingénieurs IT à Annecy, et en 2023, j’ai démarré ma carrière chez CA-GIP sur le poste que j’occupe actuellement. Cette première expérience m’a permis de mesurer l’impact important d’une donnée valorisée et de qualité sur le quotidien de toutes les équipes. C’est pourquoi j’aimerais poursuivre autour des métiers de valorisation et de traitement de la donnée au sein de l’entreprise.
Parle-nous de ton expertise comment tu agis en tant que partenaire des évolutions ?
En tant que développeuse en datavisualisation, mon rôle consiste à comprendre les besoins des différentes équipes CA-GIP avec lesquelles je travaille, à analyser les données disponibles et à les traduire en visuels permettant la prise de décision. Je travaille en étroite collaboration avec d’autres membres de mon équipe qui me rendent les données accessibles et fiables, et me permettent de les exploiter pour générer des analyses utiles.
Ce que tu aimes dans ton métier chez CA-GIP ?
Aujourd’hui, tout le monde produit de la donnée : tout le monde produit de la matière que l’on peut transformer en levier de prise de décision. J’aime le fait que les projets soient variés et me permettent de découvrir de nombreux domaines sans forcément changer de cœur de métier : l’immobilier, la cybersécurité réglementaire, l’obsolescence, les projets, etc. Je peux donc collaborer avec des collègues de différents départements et je trouve ça très stimulant intellectuellement.
Pourquoi travailler dans la tech ?
Je pense que c’est un secteur où le terrain de jeu est tellement vaste qu’il n’y a aucun parcours prédéfini et chacun peut y trouver son compte : il y a des rôles fonctionnels, de gouvernance, techniques, etc. Comme ça évolue très vite et qu’il y a tout à construire, on a énormément d’opportunités d’apprendre chaque jour et je ne pense pas que l’on puisse vraiment arriver à un stade où on peut affirmer tout connaître de la tech. En contrepartie, ça demande d’avoir un peu d’humilité pour accepter que malgré notre expertise, la tech implique aussi d’apprendre des autres.
C’est quoi d’être une femme dans la tech aujourd’hui ?
Aujourd’hui, le domaine est encore majoritairement masculin mais j’aime à penser que les choses évoluent dans le bon sens. C’est un défi dans le sens où il reste des stéréotypes à briser et ça peut amener à s’autocensurer. Mais je préfère voir ça comme une belle opportunité de tenter de sortir de ma zone de confort et, à mon échelle, de montrer que les métiers n’ont pas de genre. Et il suffit de regarder autour, chez CA-GIP mais plus largement dans l’IT : on rencontre des femmes extrêmement compétentes qu’on ne peut qu’admirer et quelque part ça me conforte dans mon choix de carrière.
As-tu un conseil pour une femme souhaitant s’orienter dans la tech ?
Personnellement, je débute ma carrière et le fait de m’inspirer d’autres femmes autour de moi m’aide beaucoup. Ça permet de capitaliser sur l’expérience d’autres personnes, sans forcément reproduire leur parcours à l’identique. Et je pense que lorsque l’on a de la conviction (en soi, en son choix de carrière…), on a déjà fait un grand pas en avant !