J’ai débuté ma carrière à l’ACPR, où j’ai pu pendant 8 ans approfondir ma connaissance des métiers et du marché de l’assurance. J’ai souhaité ensuite quitter cette posture d’auditeur, pour être plus dans le « faire », et travailler successivement dans plusieurs entreprises d’assurance (Groupe AXA, Neuflize Vie, Aviva France, et Groupe Macif).

Je représente, aujourd’hui, « la fonction actuarielle » de Pacifica et suis donc directement rattachée au Directeur Général. Je suis membre du Comité de Direction de Pacifica et du Comex non-vie.

Le Comité de Direction de Pacifica comporte actuellement 30% de femmes grâce à la volonté forte de ses dirigeants.

Pacifica

Quelle serait votre description du poste de « intitulé de poste » ?

La fonction Actuarielle, introduite par solvabilité 2, a la responsabilité de vérifier que les travaux actuariels de l’entreprise sont effectués de façon satisfaisante afin de permettre à la Direction Générale de prendre plus sereinement ses décisions. Cette fonction « de double regard » est spécifique à l’assurance. L’actuariat est un univers de mathématiciens encore trop masculin.

 

Quels sont les grands temps forts de votre métier sur l’année ?

Nous nous adaptons aux différents temps forts de l’entreprise. Il est en effet essentiel de réussir à émettre nos avis avant les prises de décision effectives. Cela suppose de réussir à s’insérer dans les calendriers très contraints des équipes métiers. Pour cela mes collaborateurs essaient d’intervenir le plus en amont possible, de se positionner au maximum en accompagnement plutôt qu’a posteriori des travaux.

Pouvez-vous nous décrire une journée type ?

J’ai mes rituels quotidiens :  arroser les plantes de mon bureau, saluer mes équipes ainsi que celles de la direction financière (qui sont sur le même plateau), check des mails puis enchainement de réunions, comités, points collaborateurs etc.

La journée est une course mais j’aime particulièrement les échanges informels (café, déjeuner, débrief post réunion…) qui permettent de partager des moments précieux de convivialité.

J’essaie également de préserver un créneau hebdomadaire pour pratiquer le yoga ;  du temps ni professionnel ni familial, juste pour moi…

 

Quel parcours faut-il avoir pour accéder à votre poste et quelles sont les possibilités d’évolutions ?

Il faut idéalement être actuaire ou a minima disposer de compétences actuarielles et techniques. Je pense qu’il est possible d’évoluer vers beaucoup d’autres fonctions à condition d’accepter de ne pas rester cantonné dans un rôle d’expert. Mais c’est évidemment fonction des appétences de chacun…

En ce qui me concerne, j’apprécie de plus en plus le management, la gestion des projets transversaux et des enjeux stratégiques plus que la technique pure.

J’encourage mes collaborateurs à aller au-delà de leur expertise propre et d’étendre leur compréhension des autres métiers et enjeux de l’entreprise.

Assurance

Quel regard portez-vous sur l’évolution de l’entreprise en matière de mixité ?

La différence entre les actuaires femmes et hommes ne se situe pas dans l’entrée dans la vie professionnelle mais dans les parcours de carrières. Les femmes manquent encore de modèles à qui s’identifier dans les entreprises.

Il faut sans cesse lutter contre l’auto censure, stimuler plus de candidatures de femmes, démystifier, tomber les caricatures.

La mixité au sens large est nécessaire (de genre, d’origine, d’âge, de formation… )

Aujourd’hui, même si les choses bougent, il y a encore du chemin à parcourir.

Ce qui va nous aider : la flexibilité du travail, le travail à distance…

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