Meline B.
Diplômée en Management de Projets internationaux, et après un VIE de 18 mois au sein de Crédit Agricole CIB New York, j'ai intégré Crédit Agricole CIB Paris en 2018 en tant que coordinatrice de programme de transformation IT. Rapidement il m'a été proposé de prendre la tête de l'un des projets majeurs de transformation : le DevOps. Avec des enjeux essentiels au bon fonctionnement de Crédit Agricole CIB : permettre une meilleure rapidité et qualité de livraison de fonctionnalités à destination des collaborateurs internes voire externes de la banque.
Quelle serait votre description du poste de « Chef de Projet – Accélération de la transformation DevOps » ?
Le rôle de Chef de Projet – Accélération de la transformation DevOps est avant tout de permettre aux différentes équipes de Crédit Agricole CIB et de son partenaire Crédit Agricole GIP d’avoir tous les éléments en main pour améliorer la rapidité et la qualité des livraisons de solutions. Au cœur de ce processus de livraison, on retrouve deux équipes Dev et Ops, qui ont des rôles distincts et complémentaires : innover pour l’une, protéger l’existant pour l’autre.
Quels sont les grands temps forts de votre métier sur l’année ?
Les temps forts du projet sont avant tout la phase de cadrage : il s’agit de définir clairement notre objectif et les éventuelles ressources qu’il faut mobiliser pour l’atteindre (temps, profils, budget). Vient ensuite le lancement du projet avec des jalons concrets à atteindre dans les premières semaines de transformation. Un suivi régulier et une collecte de feedback au fil de l’eau à mettre en place pour suivre la bonne évolution de la transformation. Un bilan avant passage en amélioration continue à effectuer en fin de projet pour isoler des bonnes pratiques.
Pouvez-vous nous décrire une journée type ?
Pour commencer, il me faut préciser qu’en tant que chef de projet, aucune journée ne se ressemble vraiment ! Si un planning macro est défini en phase de cadrage, ce dernier évolue beaucoup au cours du temps avec les nombreux rebondissements qu’un projet peut connaitre. Néanmoins pas une journée se passe sans de nombreux échanges avec les parties prenantes du projet : suivi des chantiers avec les équipes doers, tribunes de présentation des livrables créés et acculturation des collaborateurs, collecte de feedback auprès des clients et partenaires, suivi des indicateurs clefs avec la direction…
Quel parcours faut-il avoir pour accéder à votre poste et quelles sont les possibilités d’évolutions ?
Généralement, le poste est accessible après un BAC + 5, avec une spécialisation dans la conduite du changement et/ou le management de projet. La possibilité principale est d’évoluer vers des postes de directeur de programme de plus grande ampleur.
Quels messages, souhaiteriez-vous transmettre aux personnes qui se projettent sur un poste similaire au votre ?
Il ne faut pas avoir peur des responsabilités liées au projet, et surtout oublier le syndrome de l’imposteur ! Un bon chef de projet ne doit pas tout connaitre mais être capable de s’entourer des bons experts en fonction des sujets à faire avancer, et avoir une vue d’ensemble et une bonne compréhension des enjeux afin d’assurer l’atteinte des objectifs.