Quelle serait votre description du poste de Analyste ?
Le Chargé d’Affaires se positionne en lead du process de production et d’analyse des dossiers d’investissement. Ainsi, il encadre le travail de l’analyste et/ou du stagiaire sur la rédaction de la note d’investissement tout en prenant à sa charge les parties plus techniques telles que la modélisation financière et la supervision des conseils externes dans le cadre des due-diligences mises en œuvre.

Côté suivi de Participations, les missions comprennent le suivi général des sociétés en portefeuille, la valorisation semestrielle ou trimestrielle des participations, la rédaction de comptes-rendus à destination de nos souscripteurs, la participation aux organes de gouvernance des sociétés en appui du Directeur référent ou encore la préparation d’une liquidité ou d’une croissance externe.

Le Chargé d’Affaires dispose de beaucoup d’autonomie qu’il doit mettre à profit pour mettre en exergue les points saillants du dossier et permettre aux directeurs de se focaliser sur la prise de décision et le développement.

Quels sont les grands temps forts de votre métier sur l’année ?
Globalement, le rythme reste soutenu tout au long de l’année, les mois de juin et décembre étant généralement les plus chargés avec beaucoup de closings d’Opérations. Les temps forts dépendent aussi du « grade » : un Analyste sera davantage sollicité sur la phase de production du dossier et durant la présentation aux différents comités d’investissement, tandis qu’un senior, après avoir reçu l’accord du Comité d’investissement, passera plus de temps sur la partie juridique et la négociation du pacte d’actionnaire.

Pouvez-vous nous décrire une journée type ?
Les journées sont assez hétérogènes : elles sont rythmées par le stade d’avancement des dossiers d’investissements et le suivi de nos Participations. On peut commencer la journée sur la synthèse d’un audit stratégique et la finir sur la modélisation d’un business plan, avec au milieu plusieurs calls avec des contreparties ou l’équipe d’investissement. Si l’on passe l’essentiel de notre temps derrière un ordinateur, le métier comprend aussi de nombreux déplacements pour aller à la rencontre des Dirigeants d’entreprises que l’on accompagne et beaucoup d’échanges informels en interne pour étayer nos avis.

Quel parcours faut-il avoir pour accéder à votre poste et quelles sont les possibilités d’évolutions ?
La majorité des profils dans le métier sont issus d’une Grande Ecole de Commerce ou d’Ingénieurs, avec généralement une spécialisation en finance et plusieurs stages dans les milieux de l’audit, fusions-acquisitions, conseil, fonds d’investissement. Mais le métier peut s’ouvrir à des profils plus atypiques, qui ont développé une connaissance sectorielle par exemple, pour peu que vos expériences vous aient permis de développer des bases solides en finance et le goût du monde de l’entreprise.

Quels messages souhaiteriez-vous transmettre aux personnes qui se projettent sur un poste similaire au votre ?
Le capital-investissement est un métier passionnant, connecté à l’économie et aux entrepreneurs qui la font vivre. Outre une forte capacité de travail et de la rigueur, les maitres mots pour réussir me semblent être la curiosité, l’humilité et l’humain. En effet, si le métier comprend beaucoup de technique (finance, juridique…) ce sont souvent les qualités humaines qui font la différence.